Deux articles du Monde me font réagir aujourd’hui. Le premier, publié peu avant les élections régionales, le 03 décembre, livre le résultat d’un travail titanesque, “réalisé en partenariat avec neuf écoles de journalismes et le centre de documentation du Cevipof”. Il s’agissait de vérifier, région par région, le bilan des promesses des présidents de région. Plus de 1000 promesses de campagnes ont ainsi été retrouvées, synthétisées, étudiées, vérifiées, puis classées selon qu’elles ont été “tenues” (en vert), “inachevées” (orange), “invérifiables” (gris), ou non tenues (rouge). L’étude, qui vise à l’exhaustivité, classe ainsi les régions entre les “bons élèves” (bon pourcentage de promesses tenues) et les “mauvais élèves” (mauvais pourcentage de promesses tenues).
Quelques temps après, suite au premier tour des régionales, le même journal publie un article où sont interrogés les abstentionnistes, le but étant de comprendre le choix de ces vilains petits canard grâce à qui le FN gagne. Ce qui ressort des motivations de ces abstentionnistes “militants” est surtout l’absence de confiance dans une classe politique accusée de ne pas tenir ses promesses.
De la lecture de ces deux articles ressort l’idée de fond, largement partagée par la majorité des électeurs, qu’un politique qui tient ses promesses est un bon politique, tandis que celui qui ne les tient pas en serait un mauvais. Rien n’est moins évident ! Lire la suite