Alors que les loyers parisiens explosent et que le prix de l’essence en fait autant, reviennent sur la table et dans le débat public les propositions de contrôle des prix, sous la forme, qui d’un « tarif social de l’essence », qui d’un contrôle du prix des loyers parisiens, qui de logiques corporatistes de taxis réclamant des « indemnités » de la part de l’Etat.
Évidemment, la plupart de ces idées sont inspirées d’un noble sentiment de justice: personne ne souhaite que les artisans fassent faillite à cause du prix de l’essence et nul ne trouve normal que l’on paye en ce moment à Paris 900 €par mois pour une chambre de bonne.
Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions, et les économistes ont montré depuis assez longtemps déjà les effets pervers des mesures de contrôle des prix. Lire la suite